Les invités



SOS Méditerranée


SOS Méditerranée est une association civile et européenne de recherche et sauvetage en haute mer, créée en 2015 par des citoyens voulant agir pour mettre fin aux naufrages en Méditerranée centrale. Elle a vocation à porter assistance sans aucune discrimination et à traiter avec dignité toute personne en détresse en mer, dans le respect du droit maritime international. SOS MEDITERRANEE est une association humanitaire indépendante de tout parti politique et de toute confession. Elle se fonde sur le respect de l’homme et de sa dignité, quelle que soit sa nationalité, son origine, son appartenance sociale, religieuse, politique ou ethnique. SAUVER, PROTÉGER, TÉMOIGNER sont ses 3 missions. Un film tourné sur son bateau sauveteur l’Ocean Viking sera projeté tous les jours à la salle FSoulié de la mairie, ainsi qu’une exposition de photos.

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AFDI OCCITANIE


AFDI mène des actions pour favoriser des échanges entre les agriculteurs français et les agriculteurs des pays du Sud, dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoire, la Guinée, Madagascar, le Mali, le Rwanda, le Tchad, le Togo et la Tunisie. AFDI soutient les agriculteurs familiaux dans leur volonté de vivre dignement de leur métier et d’assurer la pérennité des exploitations agricoles et des organisations paysannes.

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ADDICTIONS FRANCE


L'association Addictions France sera présente sur le festival ; c’est une association loi 1901, reconnue d’utilité publique et agréée d’éducation populaire. Son action va de la prévention aux soins, du travail social à la réduction des risques. Les professionnels de l’association interviennent sur toutes les conduites addictives : alcool, tabac, cannabis, médicaments psychotropes, drogues illicites, pratiques de jeu excessives et autres addictions sans substance. Partenaire des acteurs locaux pour les renforcer, les valoriser, acteur complémentaire à chaque fois que c'est nécessaire, leur démarche partenariale s'inscrit dans le respect des réalités locales, des usagers, des acteurs en présence, des prérogatives et des compétences de chacun.

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ÉLECTRICIENS SANS FRONTIÈRES


ONG de solidarité internationale, Electriciens sans frontières lutte depuis 1986 contre les inégalités d’accès à l’eau et à l’électricité dans le monde. Avec le soutien de 1200 bénévoles et en partenariat avec des acteurs locaux, ils favorisent le développement économique et humain en utilisant les énergies renouvelables. Ils répondent aux besoins des populations en détresse, qu’elles aient été laissées à l’écart des dynamiques de développement ou qu’elles aient été frappées par une catastrophe naturelle ou un conflit. Du fait de son caractère transversal, l’accès à l’électricité et à l’eau contribue à répondre à des enjeux alimentaires, éducatifs, sanitaires, sécuritaires, sociaux, économiques et environnementaux.

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117 ANIMATION JEUNES


Horizon solidaire au Sénégal : un groupe de 14 jeunes du Séronais (10 filles et 4 garçons) souhaite se mobiliser pour un projet d’échange et de solidarité au Sénégal durant les vacances d’automne 2024. Après avoir échangé avec l’association Hippocampes en France et l’association Jigeen Jàmbaar au Sénégal, ils vont co-construire un espace numérique en éco construction au Tiers lieu « Espace Jigeen Jàmbaar » au village de Lompoul. Ce chantier permettre d’alimenter la dynamique et les perspectives de développement de Jigeen Jàmbaar dans l’égalité Homme-Femme. Cet échange interculturel sera un prétexte à la rencontre, à l’échange de savoir-faire, savoir-être, dans un esprit de réciprocité Sénégal-France. Les jeunes ariégeois tiendront un stand au sein du marché pour expliquer leur démarche et leur projet, et vendront des pâtisseries pour financer leur voyage.

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Concerts gratuits

Les concerts gratuits sur la grande scène de la halle de Villote




Vendredi 2 Août

21h30

PAMELA BADJOGO

Afro-jazz gabonais


Pamela Badjogo s’est clairement inscrite dans la lignée des grandes voix africaines à l’instar de Myriam Makeba, ou encore Oumou Sangaré pour qui elle a été choriste. Son registre afro-pop, highlife façon bantoue, nous plonge dans l’effervescence des nuits agitées d’Afrique centrale, pimenté de textes servant les causes féministes. C’est en 2016 qu’elle entame sa carrière solo, après avoir chanté aux côtés des plus grands comme choriste. Son premier album "Mes couleurs" est un véritable métissage entre sa culture bantoue et les influences mandingues du Mali. Son 2ème album "Kaba" sorti en 2021 a permis à l’artiste d’affirmer sa signature musicale. En 2023, elle produit une série de remix afin de donner une 2eme vie aux plus beaux titres de son deuxième album. Après l’accueil chaleureux qu’a reçu son 2ème album auprès de la critique, des médias et du public, malgré un ralentissement des activités culturelles causé par la pandémie de COVID, Pamela revient au-devant de la piste avec un 3ème album de 10 titres : "Yiêh” ou "laisse aller" dans sa langue maternelle le Bakaningui. encore plus audacieux que le précédent. La féministe et activiste pousse la créativité entre l’afro jazz et l’afro pop pour partager son univers musical. Sa signature musicale est construite sur un solide héritage mandingue par son pays d’adoption, le Mali, d’un mélange hypnotique de guitares high-life accompagnées de mélodies et de rythmes traditionnels et entrainants bantoues du Gabon. Préparez-vous à 1h30 de show endiablé !

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Samedi 3 Août

19h00

ORY JAH DE ZION

Reggae Ziaouley


Ory Jah est un danseur, chorégraphe et chanteur originaire de l’ouest de la Côte d’Ivoire appartenant à l’ethnie Wè. Dès son plus jeune âge, il plonge dans l’univers du Ziaouley, ancêtre du blues, qui tire ses racines des traditions musicales africaines, mais il incorpore également des éléments de la musique populaire, du funk, du jazz et du reggae. Le terme "Ziaouley" lui-même est souvent associé à une danse énergique qui accompagne la musique. Cependant, il est important de noter que le Ziaouley est bien plus qu'une simple danse - c'est un genre musical riche et diversifié. La passion d’Ory Jah pour la musique reggae l'inspire à fusionner ce genre avec le Ziaouley. Ainsi naît le reggae Ziaouley, un genre musical émergent et une nouvelle expression artistique.

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20h30

LES TAMBOURS DU BURUNDI


Le groupe Iragi (qui signifie Héritage) offrira une courte prestation amicale après le concert d’ouverture d’Ory Jah de Zion vers 20h30. C’est une troupe culturelle multidisciplinaire de tambourinaires burundais établie en France, renommée pour la préservation et la promotion de la culture traditionnelle du Burundi à travers la pratique de diverses danses variées comme la danse des tambours royaux et des chants et poèmes traditionnels accompagnés d’instruments traditionnels. Leur présence en France permet de créer des ponts entre les cultures et de sensibiliser le public international à l’héritage traditionnel burundais. Attention ! Leur énergie est contagieuse !

21h30

LE GRAND BAL RAÏ

Tribute to Raï


Le Grand Bal Raï fait revivre les grands titres du Raï des années 70 jusqu’à l’explosion mondiale de cette musique lors de la décennie 1990-2000. Emmené par la voix charismatique d’Adil Smaali, le groupe dynamite ces grands standards d’hier aux sons des musiques actuelles d’aujourd’hui. Le Grand Bal Raï déborde d’une énergie communicative et dansante et s’applique à redonner au Raï ses lettres de noblesse. À chacun de leur passage sur scène, il démontre le pouvoir fédérateur et l’effervescence contagieuse dont le raï et ses nouveaux interprètes sont porteurs. Signifiant " opinion ", le raï transmet des messages forts, libérés des tabous : des chansons souvent crues, porteuses d’une sincérité et d’une émotion sans pareille. Pour ce projet singulier, le groupe a choisi de revisiter les grands standards du genre à la façon d’un "tribute to Raï". Il redonne un souffle nouveau à cette musique populaire algérienne sortie des frontières du Maghreb il y a 20 ans, dans une salve de tubes planétaires.

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Dimanche 4 Août

19h00

OLAÏTAN BRASS BAND

Fanfare du Bénin


Olaïtan Brass Band a fait danser les festivaliers tous les jours en déambulations musicales au sein de la ville et se retrouve sur la grande scène. La fanfare Olaïtan signifie par son nom "la source ne tarit jamais". Elle est composée de 7 musiciens unis pour valoriser la culture traditionnelle du Vaudou, dont le Benin en est le berceau. Les cuivres et les percussions se mêlent pour ne faire plus qu’un unisson, à ressentir en dansant et en chantant. On n’écoute pas la fanfare Olaïtan, on la suit, on la vit et on la partage. Quand on sait ce que le Bénin est capable d’apporter à la culture des fanfares, on retrouve en Olaïtan les véritables gardiens de la musique qui nourrit et qui guérit.

21h30

BABAÏ LUGU & ALALA KATSA KATSA

Afro Groove Malgache


Babai Lugu & Alala Katsa Katsa se déploie et s’offre dans un univers fait de poésie et de groove, en quête de ce qui peut résonner d’intime et d’universel. Sa polyphonie en langue Malagasy se fait porteuse de messages d’humanité et de vie. Empreint des héritages culturels de son leader, ce groupe métissé se joue des frontières et crée une identité nouvelle dans un tissage harmonique et rythmique riche en influences. Cette formation donne un nouveau souffle aux musiques de l’île rouge tiraillé entre l’affirmation volontaire d’un déracinement et un fort attachement à ses origines. La voix de Babai Lugu est à la fois douce et puissante et trouve sa place dans une polyphonie vocale qui se lie aux jeux complémentaires de deux guitares. Ce tissage harmonique repose sur une assise rythmique basse/batterie et de l’instrument typique du "Katsa" dont l’entrechoquement cadencé des graines constitue une identité forte dans l’univers afrofolk du groupe.

Scène ouverte

En haut des allées de Villote sous le belvédère, la scène ouverte sous son chapiteau, c’est le lieu d’expression artistique libre. Elle accueille toute la journée jusqu’au soir après les concerts les musiciens, poètes, artistes de tous bords en quête d’un moment de partage musical. Elle est le théâtre de moments de partage inoubliables, de "boeufs" de l’after qui retrouvent souvent les artistes qui sortent de scène.

Animations & déambulations musicales

Partout, absolument partout ! dans la ville, au marché, au jardin, au château… Suivez le son !

FASO DENYA


Ils étaient tout petits, tout timides quand ils sont venus pour la 1ère fois à Ingénieuse Afrique…. Depuis, ils ont tracé leur chemin musical avec brio et leur énergie ne s’est jamais essoufflée. Les rues de la ville et le festival ont juste à se laisser entrainer par leurs rythmes et danses mis en scène par Karamoko Sanogo.

OLAÏTAN BRASS BAND


Comment ouvrir un festival en fanfare ! Suivez Olaïtan et ses musiciens hors normes, véritables gardiens de la musique Béninoise et au-delà. ON suit la fanfare, on la vit et on la partage

Artisans

LE BRONZIER

Au sein du marché de 10h à minuit


Kossi Traoré est un sculpteur originaire de Bobo-Dioulasso, ville située au sud-ouest du Burkina-Faso. Il pratique cet art depuis l’âge de 7 ans, en compagnie de ses frères. Le travail du bronze est une tradition très ancienne en Afrique. La méthode utilisée est celle dite de la "cire perdue". La réalisation d’un bronze commence en effet par le modelage d’une sculpture en cire. On moule ensuite cette sculpture en l’enrobant soigneusement d’un matériau réfractaire : de l’argile mélangée avec un peu de crottin d’âne. Une ou plusieurs ouvertures sont laissées par où s'échappera la cire et où sera coulé le bronze. Après séchage, le tout est chauffé. La cire fond et s’écoule par les évents. On coule ensuite le bronze en fusion qui remplit l’empreinte laissée par la cire fondue. Après solidification et refroidissement du bronze, le moule est cassé pour en extraire la sculpture : chaque pièce est donc unique. Suit un long et délicat travail de finition avant de retrouver la copie conforme en bronze de la sculpture en cire initiale. La patine verte est obtenue par oxydation du cuivre, la patine marron par l’oxydation de fer. Les autres patines proviennent de cires colorées. Kossi Traoré effectue régulièrement des démonstrations, stages et exposition dans l’ensemble de la France et de l’Europe (Suisse et Belgique notamment). Kossi est également l’initiateur de l’association Farafina Art et Culture, destinée à promouvoir les métiers artistiques et artisanaux à Bobo-Dioulasso.

LE SCULPTEUR SUR BOIS - BOMAVE KONATE

Jardin de la Passéjade de 10 à 22h


Bomavé Konaté a été proclamé "Trésor Humain Vivant" par le Burkina Faso en 2015. Il est issu de la communauté des forgerons et est devenu une figure emblématique de la sculpture burkinabée. Le forgeron est le maître du fer et du feu. La communauté à laquelle il appartient s’en remet à lui en ultime recours pour résoudre des situations telles que les litiges familiaux et territoriaux, l’envoûtement ou le désenvoûtement d’une personne, d’un lieu ou d’une chose, mais aussi la purification du village ; il occupe de ce fait un rang culturel irremplaçable. Le forgeron a aussi la charge de fabriquer la daba, un outil dont les agriculteurs se servent pour labourer et désherber leur champ. Composée dans sa partie supérieure d’un manche en bois qui tient un fer sculpté par le forgeron, elle est indispensable pour une population en majorité cultivatrice. Outre le travail du fer, le forgeron sait également transformer le bois et sculpte des masques pour sa famille ou pour des familles venant d’autres communautés. Le forgeron sculpteur n’appose pas sa signature sur les masques, et malgré la difficulté du travail, ne demande qu’un poulet en échange de leur réalisation. Les masques se définissent comme des êtres qui empruntent le corps humain pour s’exprimer et il est strictement interdit de les échanger contre de l’argent. Bomavé Konaté a créé à Boromo le Parc International des Arts Modernes et Traditionnels, un lieu de rencontres pour les artistes africains et européens, et un lieu de recherche sur les traditions du Burkina Faso.

LE SCULPTEUR SUR BOIS - SOLO BAMBARA

Jardin de la Passéjade de 10 à 22h


Solo Hyacinthe Bambara porte le nom de la famille royale de Garango, ville du pays Bissa au sud-est du Burkina Faso. Il s'adonne à la sculpture sur bois et sur pierre, travaillant aussi bien le bois tropical du Sahel ou de la côte du Golfe de Guinée, que la pierre saponite récoltée dans le village de son père. Sculptées à la main avec des ciseaux à bois, une herminette, la daba, ses créations sont d’authentiques oeuvres d’art. Solo Bambara propose la découverte d‘une technique ancestrale et d’un échange interculturel.

LE TISSERAND

Jardin de la Passéjade de 10 à 22h


Ousmane Dembélé originaire du Burkina Faso, est assis à même le sol, aux commandes du métier à tisser fabriqué par ses soins et vous invite à essayer et créer vous-même une pièce tissée. Les caractéristiques techniques du métier à tisser reflètent son origine nomade, puisque c’est un métier démontable et transportable. Les nomades tissaient pendant la saison sèche et redevenaient agriculteurs pendant la période des pluies. Ils passaient de village en village et de famille en famille pour tisser les pagnes, les couvertures, ou le trousseau des femmes mariées, ou encore pour réaliser des draps funéraires. Les tisserands ont donc joué un grand rôle au cours des siècles passés et leur métier a été un élément de l’histoire par son importance économique et commerciale jusqu’à l’époque coloniale. Leur outil de travail se définit par son peigne et ses lices suspendues, qui lui confèrent une grande rapidité d’exécution grâce à la synchronisation du travail : les pieds sélectionnent les nappes de fils de chaîne grâce aux pédales qui actionnent les lices et les mains assurent alternativement le passage de la navette pour former la trame, et le rabat du peigne pour tasser le tissage. Ce métier réalise une longue bande de tissage d’une dizaine de centimètres de largeur, qui est enroulée au fur et à mesure de son exécution sur la poitrinière. Il est toujours actionné par les hommes.

LE SCULPTEUR SUR METAL

Jardin de la Passéjade de 10 à 22h


Lazare Wangraoua est un artiste sculpteur sur métal du Burkina Faso qui récupère des pièces métalliques de toutes sortes (réservoirs de mobylettes, vieux vélos, bougies, guidons…), les nettoie, les soude, les ponce, les fait briller, et leur donne parfois une couche de vernis coloré. Toutes ses pièces sont uniques. Ses oeuvres sont de toutes tailles, et il en réalise aussi sur commande. On peut admirer ses créations au Village artisanal de Ouagadougou. Il tire son inspiration de l’observation du monde qu’il élargit par l’imaginaire ou le fantastique ; il crée de nombreux personnages et le monde animal, particulièrement les oiseaux.

LE BATIKIER

Jardin de la Passéjade de 10 à 22h


Ben Mady Kidiera, venu du Sénégal, présente la réalisation du batik, une technique de teinture de tissu consistant à créer des dessins et des motifs par l’application de réserves de cire fondue avant teinture. Un art de la patience et de la minutie remontant à plus de mille ans. L’art du batik est très vivace en Afrique de l’ouest où différents styles sont employés pour teindre des tissus et confectionner vêtements, teeshirts, linge de table et de maison : Un modèle en papier est décalqué sur le tissu à la manière d’un patronage, puis le dessin est crayonné. Le tissu blanc est tendu avec des punaises, les contours sont peints avec de la cire d’abeille pour créer des espaces de cloisonnements. L’intérieur de chaque compartiment est peint avec les couleurs claires, les zones correspondant aux futures parties foncées sont réservées en les délimitant avec une éponge emplie de bougie fondue. Une fois cette couche de cire séchée, les parties qui seront reproduites avec un rendu foncé (marron et noir) sont peintes à leur tour. Les batiks une fois peints sont étendus pour sécher. Enfin le batik est plongé dans un seau pour enlever la cire et la bougie, ce qui permet de révéler les contours blancs et les couleurs craquelées avec les couleurs foncées qui se sont infiltrées dans la cire craquelée. Les couleurs des batiks sont préparées avec des pigments dilués dans de l’eau. Ce qui rends les batiks décoratifs non lavables, puisque c’est de la peinture à l’eau. Par contre les teeshirts sont teints comme le tissu bazin c’est à dire avec de la soude pour fixer les couleurs. Ben Mady Kidiera vous initie, et vous pourrez effectuer votre petit élément de batik.

LE CREATEUR D'INSTRUMENTS DE MUSIQUE

Jardin de la Passéjade de 10 à 22h


Issaka Compaoré est né en 1983 sous la révolution au Burkina Faso, il est un artiste/musicien/ artisan/fabricant d'instruments de musique traditionnelle africaine. Depuis sa tendre enfance il a toujours aimé la musique ; à l'école, il tapait sur les tables, les bancs, même les bidons n'était pas épargnés. Il y avait un grand frère du quartier qui fabriquait des instruments et quand il n‘y avait pas école, Issaka y passait son temps. Il ponçait le bois pour 50 centimes, et l'amour des instruments l’a attrapé. Puis son père lui a dit qu'il ne pouvait plus le scolariser et Issaka a pu convaincre son père de se lancer totalement dans l'art. Issaka Compaoré fera la démonstration d’un montage d’instrument de percussion, et il sera possible de faire réparer son instrument par ses soins pendant le festival.

LE FACTEUR D’INSTRUMENTS

Jardin de la Passéjade & marché de 10 à 22h


Venez participer à l’assemblage d’une sanza avec Tata Bilombo ! – A partir de 7 ans – Son instrument de prédilection est la sanza congolaise ; il est musicien professionnel et il a fait évoluer l’instrument pour mieux répondre aux exigences de la scène actuelle, à ses compositions et à ses oreilles sans concessions. Il s'inscrit profondément dans sa culture africaine, en particulier le Kongo avec le K. On peut déceler dans son art le groove des chansons de sa mère au coin du feu lorsqu'elle se mettait à conter, le rythme des maracas des mamans regroupées en coopératives musicales, dans lesquelles il participait comme percussionniste. Enfant doué et touche-à-tout, il tombe sous le charme de la sanza, jouée par un musicien du quartier qui va le repérer et l'initier. Ainsi Tata Bilombo redonne vie à la sanza de son grand-père, qui l'accompagnera une grande partie de sa carrière. Il s'agit du type de sanzas jouées par les conteurs de la région du pool, appelées ki-sanzi (prononcer "ki-sange"). Au début des années 2000, Tata Bilombo précise sa vision artistique et crée un instrument : le MSA (Mélodie de Sons Africains), qui regroupe plusieurs instruments africains en un. Il le joue en homme-orchestre, lui laissant les mains libres pour la sanza.

APIKAT

Jardin de la Passéjade & marché de 10 à 22h


Apikat vous propose du maquillage et des tatouages éphémères. Pour les enfants... Et les plus grands qui souhaitent se décorer.

Expositions

Salle Jean Jaurès de 10h à 20h

THOMAS MOREL

Photographie Ameseginalehu


En juillet 2016, un Petit Futé en poche et mon sac sur le dos, je décide de partir en voyage direction l’Ethiopie et plus précisément, la vallée de l’Omo. Située au carrefour du Sud Soudan et du Kenya, la vallée de l’Omo est habitée par de très nombreuses ethnies, Hamers, Mursis, Dassanetchs, Karis, Surmas, Burme, etc... Après quelques jours à la frontière somalienne (entre Harar et Babille), j’ai traversé une grande partie du pays pour me rendre à Arba Minch, dernière ville avant la vallée de l’Omo. J’ai eu la chance de découvrir cette région à moto avec Guedge, à l’époque seul guide à moto de la région. Après 950km dont 700km de pistes (Africa massage) deux semaines d’aventures et d’anecdotes, d’injera et de khat matin, midi et soir, entre Key Afer, Jinka, Omorate et Turmi, voici les portraits que j’ai eu la chance de photographier durant ce voyage.

AKO WILSON

Peinture, collages


Ako Wilson de son vrai nom Abdoul Karim Ouédraogo, né en 1976 à Ouahigouya, au Burkina Faso. Cet artiste est l’auteur d’une oeuvre prolifique, utilisant des matériaux variés (huile, acrylique, sable, café…), il perd la notion de temps. Il peint et dépeint ce qui ce le touche, l’entoure : la vie, l’amour… Surtout l’amour… " A travers mes oeuvres, je parle de l’amour en général, celui qui est à la base de toutes vies. Sans cet amour, rien n’est possible. L’Amour entre une mère et son fils, l’Amour entre un homme et une femme l’Amour de peindre. Le Burkina, ce pays si diversifié, est mon premier sujet d’inspiration. L’ocre, la couleur de ma terre, cette terre avec laquelle je peins en est mon témoignage. Mais je ne me limite pas à cette seule vision du travail. Mes oeuvres, pleines de fougue, de couleurs, parlent de moi mais également des autres, certainement un peu de vous. Par mes influences multiples, je navigue entre mes origines, avec mes scènes de rue en style naïf, mes scènes de vie mises en relief par des pigments et autres sables et cafés, et mes inspirations occidentales, celle de Kandinsky notamment.

WILLIAM JOHNSON, ALIAS CODJO

Peinture, sculpture


Dès mon plus jeune âge je suis baigné dans le milieu artistique grâce à mon père, talentueux peintre et musicien que je prenais plaisir à imiter dès qu'il dessinait ou tapait dans ses mains pour me donner le rythme. Sur les bancs de l'école de ma ville natale Natitingou au Nord du Bénin, je m'amusais à remplir mes cahiers non pas des leçons données mais de dessins. Inspiré par l'Afrique et les rencontres que j'ai pu faire, à l'écoute des gens, proche de la nature et sans cesse avide de connaissances sur l'univers qui nous fait vivre, j'aime exprimer mon profond ressenti sur chacune de mes toiles qui se veulent chargées d'histoires, de couleurs et d'émotions. A Natitingou, j'ai eu la chance de pouvoir partager ma passion sur les murs et les plaques de lieux publics... cette exposition urbaine est encore aujourd'hui une grande satisfaction. Quant à mes toiles, je suis heureux de savoir qu'elles sont éparpillées un peu partout dans le monde. Je me sens chaque fois épanoui lorsque je manie le pinceau, que le crayon glisse sur le papier et que je suis trempé de peinture. Je ne pourrais vivre sans cela autant que je ne pourrais vivre sans musique. Je tiens à remercier chaque personne que j'ai rencontré et qui m'inspire, chaque personne qui croit en moi et me soutient, mais aussi chaque élément de cette planète sans qui je ne pourrais aujourd'hui vous écrire ces quelques lignes.

FIACRE W. TIENDREBEOGO

Sculpteur Bronzier


L’artiste est né au Burkina Faso en 1981 et a appris les différentes techniques de fonte à la cire perdue, de modelage, de fonderie et de polissage et est diplômé d’une école d’art italienne. Il a participé avec d’autres artistes burkinabés à la conception de certains monuments de Ouagadougou. Il utilise aussi bien le bois que la pierre pour ses sculptures, mais sa spécialité est le bronze, qu'il manie avec talent. Fiacre est capable de créer à partir de rien des formes impressionnantes caractérisées par une beauté artistique. Parce qu'il utilise parfois des déchets comme du bois mort, des feuilles d'arbres et des sacs en plastique, il fait preuve d'une grande créativité et d'un dynamisme exemplaire. Ces éléments reflètent la vision de l'artiste sur la vie et la nature morte. De manière générale, Fiacre sculpte des oeuvres qui abordent des thèmes tels que la situation des femmes africaines et de l'enfance, les dégâts des guerres sur l'humanité, la recherche de l'unité entre les Africains, mais aussi les sentiments du quotidien.

Cinéma

Salle Soulié à la Mairie. Projections à 11h, 14h30 et 17h, renseignements à l’accueil

TOUT EST LIÉ

Un film de Nadine Otsobogo

24 minutes


Dans un village installé sur le littoral gabonais, la vie y est rythmée par les activités halieutiques entre industries et artisanat, entre vie moderne et traditions. Un jour, le chef du village reçoit un courrier du sous-préfet, l’alertant de l’érosion côtière qui menace notamment la vie du village. Plus que réticents à l’idée d’évacuer le village et de devenir des "réfugiés écologiques", comme le dit Adira la prof de SVT, les habitants s’organisent en une cellule de crise composée des personnalités représentatives des métiers ou des intérêts variés. Proposer des solutions prenant en compte les paramètres et contraintes des différents acteurs n’est pas chose facile. Comment inventer et satisfaire tout le monde, préserver leur village pour les générations futures ? Puna, 10 ans, est venu passer ses vacances auprès de ses grands-parents. Pendant cette séquence de la vie du village, et alors que se prépare un mariage traditionnel, Puna s’attache avec détermination à sauver l’avenir d’une jeune tortue marine qu’elle croit condamnée. Entre vie quotidienne et évènements, c’est notre futur commun que ces actions mettent en jeu. Bernard DJATANG de l’association Africlap qui oeuvre à la diffusion des cultures et le savoir-faire cinématographique des pays africains, producteur du film, sera présent pour échanger avec le public

MOTHERSHIP

Muriel Cravatte, en partenariat avec SOS MEDITERRANEE

80 minutes


Tourné en Méditerranée centrale entre juillet et novembre 2022, le documentaire accompagne plusieurs missions de sauvetage de l’Ocean Viking, et invite à réfléchir aux questions de l’exil, de la migration des femmes et du respect de leurs droits humains. Au coeur de la Méditerranée, l’équipage de l’Ocean Viking sauve des réfugiés en danger de mort, blottis dans leurs embarcations de fortune, fuyant l’enfer libyen. Une fois secourus, souvent dans des conditions périlleuses, ils sont accueillis sur le navire où ils reçoivent les premiers soins et sont ensuite accompagnés vers un port sûr. Sur ce bateau, tel un refuge dans le refuge, se trouve un lieu d’écoute et de soins réservé exclusivement aux femmes et aux enfants : nous l’appelons Le Refuge. Pour que les exilés en détresse soient secourus au nom des droits de l’homme et du droit de la mer, un bras de fer permanent se joue en Méditerranée entre les autorités et les organisations humanitaires. Les femmes au coeur du film : Le documentaire offre ainsi le témoignage déchirant d’une maman qui raconte comment elle a perdu en mer sa fille de dix mois. Il montre également le travail d’une sage-femme japonaise auprès des enfants et des rescapées, nombreuses à avoir été violées en Libye et qui portent parfois l’enfant de leur violeur. Les femmes représentent 48 % des 281 millions de migrants internationaux, selon les Nations unies.

Littérature

Au centre du marché face à la mairie

VALERIE RINALDO


Comme un rituel qui réunit des amis de longue date, Valérie Rinaldo revient à la rencontre des amoureux de l’Afrique au coeur de la ville de Foix. De l’Afrique occidentale aux rives des Antilles, des montagnes kabyles aux rivières pourpres du Mexique, elle vous invite à un voyage poétique à travers ses mots, ravie de pouvoir partager avec ses lecteurs toutes les beautés d’une Afrique "ingénieuse".

CHRISTINE BERGOUGNOUS


Cette fable initiatique est un véritable hommage au désert et transmet un superbe message d’espoir tout en impressions sableuses et en morceaux de ciel. Inspiré d’une histoire vraie, celle d’une fratrie de quatre enfants mauritaniens atteints de cécité en raison d’une maladie chronique. L’autrice fait de ses protagonistes des figures allégoriques de l’humanité. Tous doivent, par la force des choses, faire preuve de courage et s’en remettre tant au hasard qu’aux autres pour trouver leur chemin.

AMARA CONDE


Jeunes d’Afrique, jeunes de Guinée, j’écris ce texte pour toutes les personnes qui ont vécu ou qui vivent toujours dans la misère et dont la seule issue semble être de traverser la mer au risque de perdre la vie, ce qui arrive très souvent, hélas. Je suis de ceux-là. J’ai souvent subi de tragiques circonstances, j’ai été trahi par des personnes qui auraient dû m’aimer et me protéger, d’autres qui ont juste laissé faire. Mais j’ai été courageux et respectueux. J’ai aussi parfois eu de la chance dans mon malheur lors d’une traversée de la mer compliquée. Je tiens à partager avec vous mon histoire afin qu’elle soit une source de réflexion et de motivation. J’en suis le narrateur passionné et patient, j’espère que ce récit atteindra votre coeur.

CHRISTIAN PARIOT


La chanson a joué un rôle déterminant dans la préparation et la perpétration du génocide contre les Tutsi du Rwanda. Clé de voûte de l’oralité, les chants ont été présents à chaque instant du drame. Ils ont incité à commettre l’innommable et escorté les tueurs du Hutu power, ils ont soutenu le moral des combattants du Front patriotique rwandais dans leur lutte de libération pour, après, poser avec force la nécessité absolue d’honorer et de conserver la mémoire des victimes. L’ouvrage délivre un éclairage musicologique inédit sur ces différents répertoires afin de faire " parler " la musique et de mettre au jour la part de responsabilité mais aussi de vérité qui est la sienne dans la tragédie rwandaise. Docteur en musique, Christian Pariot est chef de choeur et ethnomusicologue. Il s’est penché plus particulièrement sur les ressorts et les modalités de l’oralité à ravers deux ouvrages consacrés au chant dans la tradition burundaise.

Remerciements

A tous les bénévoles !


Flora – Manon – Clairo - Sira – Flo – Aline - Mapie – Domy – Minou - Ginou –Emilie – Audrey - Sylviane – Sève – Véro - Gaëlle – Camille - Sophie – Laure - Kadiatou – Cecilia - Valérie – Seb – Luc - Jaco – J.Jacques - Antoine – Maël - Ghislain – Régis ⵣ - Joan – Sylvain - Patrice – Baptiste - Christophe – Gim - Peter – Stéphane - David – Pascal - Mathieu - Stéphanie - Simon - Marie - Alessandra - Émeric - Minou - Milou - Tiphaine - Sylvain D - Gregory - Jérémy

Heureusement qu'ils sont là !


La Municipalité de Foix, le Conseil Départemental, la Région, la DILCRAH, la DRAJES Occitanie qui nous subventionnent et permettent la gratuité de la manifestation.

Les services techniques de la Mairie de Foix, patients, souriants, efficaces, solidaires.

La Communauté d’agglos qui nous épaule pour accueillir les artisans aux Forges de Pyrène.

Les partenaires qui croient en nous et apprécient notre festival: Leclerc Foix, Audition Guyon, La MAIF, Le Crédit agricole de Foix.

Les sympathisants : des commerçants fuxéens qui nous font confiance et nous encouragent avec une aide financière.

Tous les gens qui ont offert le gîte à nos artistes (Ghislain et Sylviane, Jacky, Christophe et Fatou, Agnès et Didier, la dame anonyme de l’ancien hôpital... et d’autres.)

Olivier et ses frigos – Le Comité des fêtes de Laborie - Fouss et sa super cantine – Nova Scop - Spitch, notre graphiste précieux…